Des études conduites par l’US Navy et en Europe à partir des années quarante ont démontré l’importance de la pureté du zinc utilisé pour les anodes galvaniques et ont conduit au développement d’alliages spécifiques pour la protection cathodique en eau de mer de 1955 à 1960.
Le développement de la protection externe des bacs de stockage, des casings de puits et de l’intérieur de capacités a suivi.
Les anodes d’aluminium ont remplacé progressivement celles de zinc et de magnésium en eau de mer (réduction des coût) :
Les premières anode-bracelets (« segmentées ») ont été installées sur des sea-lines dans le Golfe du Mexique en 1957. En 1969, Les premières anode-bracelets en demi-coquilles ont été installées en Mer du Nord.
Pour les anodes à courant imposé :
Les puits d’anodes profondes ont été installés depuis les années soixante et les postes automatiques de protection depuis les années quatre-vingts. Les panneaux solaires photovoltaïques, considérés sans avenir pour la protection cathodique en 1969, ont été utilisés avec succès ensuite.
Les interférences des courants alternatifs ont été étudiées depuis 1975 en Allemagne.
Introduits dans les années quatre-vingt dix, la télésurveillance et le télécontrôle se sont développées progressivement sur les longs pipelines.
L’emploi de témoins métalliques (ou « coupons ») permettant des mesures « ON/OFF » locales sur des « défauts artificiels » a été introduit au début des années quatre-vingt-dix (Russie, USA, Europe, Afrique du Sud,…)
Les sondes à résistance électrique (« ER probe »s) sont encore utilisées marginalement.
L’utilisation des « méthodes de mesure intensives » tout le long des pipelines est apparue à partir des années soixante en URSS. Le « CIPS » (Close Interval Potential Survey) est apparu en Grande-Bretagne au milieu des années soixante-dix. Le « DCVG » (Direct Current Voltage Gradient) s’est développé en Europe (Grande-Bretagne, Allemagne) et en Australie dans les années 1970/80 et est devenu mature dans les années quatre-vingt dix. Aux USA, l’extension de ces méthodes est due aux règlements sur l’intégrité publiés par le DOT en 2001, entraînant la méthodologie ECDA (External Corrosion Direct Assessment) de la NACE.